Quel est l’impact du terroir sur la qualité du vin ?

La notion de terroir est souvent associée au monde du vin. Elle s’utilise pour qualifier un vin et pour faire ressortir ses spécificités. Il est donc impossible de parler de ce breuvage sans faire mention de ce mot. Mais, que signifie donc la notion de terroir et quelle est son implication dans la qualité d’un vin ?

Qu’est qu’un terroir ?

Le terroir est d’abord un espace géographique agricole, considéré du point de vue de certaines spécificités. Dans le monde du vin, sa définition prend en compte d’autres facteurs outre le critère de localisation. En effet, il désigne un ensemble de terres qui bénéficient d’une même condition climatique, avec un même type de sol et des techniques de production similaires. De cette définition, deux grands facteurs caractérisent la notion de terroir. Un premier facteur naturel prend en compte la typologie du sol et les conditions climatiques. Le second est lié à des techniques de production du vin transmises de génération en génération. En somme, chaque vin représente son terroir et conserve des caractéristiques spécifiques liées à ce dernier. Dans la Boutique Officielle GC Lurton, chaque vin est représentatif des caractéristiques de son terroir.

L’impact du sol sur la qualité du vin

Le type de sol sur lequel le raisin est cultivé a un impact considérable sur la pousse des fruits et leurs maturations. Les aspects gustatifs et aromatiques du vin subissent aussi l’influence du type de sol. Chaque terre s’apprécie en fonction de sa capacité de drainage, des nutriments qui la composent et de son impact sur les effets du soleil. La capacité de drainage dépend de la proportion de sable, d’argile et de limon du sol. L’argile a une forte capacité de rétention, tandis que le sable a un pouvoir drainant. La composition du sol en nutriments tels que l’azote, le potassium, le phosphore, le magnésium détermine sa fertilité. Enfin, la nature du sol impacte également les effets du soleil sur le cépage. Son inclinaison va définir l’exposition des plantes au soleil et sa composition détermine sa capacité à conserver la chaleur et à la redistribuer dans la nuit. Toutes ces différentes caractéristiques d’une terre vont impacter la production de chaque plantation et déterminer les particularités de chaque vin. Par exemple, un breuvage issu d’un terroir argilo-calcaire a une note différente de celui qui provient d’un terroir graveleux.

L’impact du climat sur la qualité du vin

La nature du climat agit également sur la qualité d’un vin, notamment sur ses composants aromatiques. En la matière, chaque terroir se caractérise par sa température, son niveau d’ensoleillement, l’apport en eau, les précipitations… Selon les températures, nous distinguons les climats frais, tempérés et chauds. En fonction des précipitations et du niveau d’ensoleillement du terroir, nous avons les climats océaniques, méditerranéens et continentaux. Par exemple, avec une bonne exposition au soleil et un peu d’humidité, les cépages rouges poussent correctement. Le niveau d’ensoleillement influe également sur la fermentation des sucres et la robe du vin.

La dimension culturelle du terroir

La dimension culturelle d’un terroir repose sur l’ensemble des pratiques utilisées dans la culture des grappes, la production du vin et sa conservation. Si la nature est à la base de la pousse des cépages, l’homme joue aussi un rôle non-négligeable. C’est lui qui sélectionne les plantes selon le climat et le sol. C’est également lui qui plante la vigne, la cultive, en prend soin et veille à sa récolte au moment idéal. Par exemple, les vins du Château Ferrière sont célèbres aujourd’hui grâce à la démarche des propriétaires. Ils sont donc une preuve de l’importance des actions humaines dans la notion de terroir. Chaque vigneron connaît donc les caractéristiques du sol et le climat de sa zone de culture. Il en tient compte pour décider des pratiques œnologiques convenables et obtenir des vins qui représentent leur terroir de provenance. Ces différents savoir-faire sont conservés dans un cahier des charges. Ils sont transmis de génération en génération en vue de faire durer la tradition. Toutefois, les pratiques ne sont pas figées ; elles peuvent subir des modifications dans le temps.